La révolution numérique a entrainé une mutation des activités et des pratiques dans les activités financières. Les acteurs classiques comme les établissements financiers (banques, microfiances et assimilées) connaissent une transformation digitale de leurs activités aux cotés de nouveaux acteurs comme les opérateurs de téléphonie avec le mobile money et les entreprises de solution de paiements digitaux. Au surplus, il faut relever que tous les acteurs économiques qui optent pour une dématérialisation des paiements sont obligés de se connecter aux réseaux bancaires avec un respect des protocoles de sécurité informatique.
Ce changement a ouvert la voix au paradigme de la techno-normativité des régulateurs en occurrence la BCEAO, la commission bancaire de l’UEMOA, les autorités administratives indépendantes (les autorités de régulation de la communication électronique et des postes, le GIABA, le CENTIF) et les Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine à travers leurs parlements et gouvernements.
Ceci marque une tendance vers une mutualisation des compétences juridiques, financières, d’auditeur, de gestionnaires de risques et d’informaticiens. Une collaboration s’impose pour asseoir des systèmes de gestion sécurisés sur le plan informatique et conformes sur le plan juridique.
Les réglementations sont devenues complexes et dynamiques au rythme de l’évolution technologique. Les institutions financières sont obligées d’anticiper les changements dans une démarche prospective et de se conformer à l’orthodoxie normative dessinée par les régulateurs. Tous les acteurs chargés d’assurer un contrôle de conformité sont désormais tenus de comprendre les procédés informatiques et les normes spéciales imposées par les régulateurs.
L’émulation de l’ingénierie financière et le développement des solutions innovantes en matière de finance digital impose un équilibre délicat entre respect des normes juridiques et de sécurité informatique et maitrise des risques permanents.
En dépit des procédés de conformité établis, les risques d’effritement des systèmes informatiques des institutions financières (banques micro finances et assimilées) existent et doivent être anticipés à travers une veille quotidienne dans un esprit de globalisation et d’effritement des frontières. La finalité est d’éviter une paralysie des activités financières qui conduirait à un discrédit total du système financier puis une exploitation des systèmes à des fins criminels notamment en ce qui concerne le blanchiment et le financement de terrorisme.
Les institutions financières et assimilées doivent s’inscrire dans une logique d’anticipation sur les plans réglementaires et de sécurité informatique afin de prévenir la criminalité financière et les attaques contre les systèmes informatiques.
OBJECTIF GENERAL :
Le présent séminaire vise à analyser le cadre normatif qui régule la digitalisation des activités financières en vue d’optimiser une gestion compétitive et prudentielle des institutions bancaires puis à proposer des nouveaux protocoles de sécurité informatique pour les systèmes de réseaux des opérateurs d’activités financières et assimilées.
Il s’agira de découvrir l’esprit des différentes normes juridiques et de sécurité informatique dans une démarche téléologique pour comprendre les finalités et ajuster les conduites professionnelles.
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Le présent séminaire vise à :
PUBLIC CIBLE :
FORMATEURS :
Ingénieur informatique, Expert en cybersécurité, Auteur, Enseignant
Directeur Général IPNET Expert
Me ADJALLE – DADJI Yao, Docteur en droit privé, Avocat,
La formation connaitra la participation de trois autres experts des structures suivantes
Spécifications :
Durée de la formation : 2 jours
Lieu de la formation : Cabinet Martial AKAKPO et associés.
Méthodologie : Présentation en power point / études de cas / questions -réponses / supports de formations offerts
Date à préciser : 21 et 22 mars 2024.
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